Dans la police et le renseignement, l’attaque de jeudi est vécue comme un « séisme »
« Heureusement que les terroristes ne sont pas bons… » Sous le choc, un haut cadre de la Police tente de se rassurer. Car cet « agent d’exécution », comme dit le préfet de police Didier Lallement, avait accès à tous les ordinateurs d’un service de renseignement, chargé qu’il était de leur maintenance informatique.
« Il aurait pu tout savoir sur les enquêtes, les signalements, les informateurs. S’il avait des chefs compétents au sein d’un réseau, ils lui auraient sans doute demandé d’aller à la messe pour ne pas éveiller les soupçons ! »…